1990-2000

Dans cette première moitié de la décennie 1990, notre audience atteint son apogée avec plus de 400 adhérents. La fin de siècle, couronnera maintes entreprises de l’AMO. En effet, nous nous impliquons dans plusieurs démarches d’envergure :
– l’inventaire national des mycota français, sous l’égide de R. COURTECUISSE,
– le programme RENECOFOR (Réseau national de suivi des écosystèmes forestiers) avec le concours de l’ONF. Deux des nôtres, G. MABON et G. OUVRARD, sont retenus pour suivre une placette de 2 ha, en forêt du Gâvre, isolée afin d’être soustraite à la pression anthropique.
– la liste rouge des espèces menacées ou en voie de disparition, sous la houlette de J. MORNAND.
– la coordination nationale des sociétés et groupements mycologiques français (délégué de l’AMO : G. MABON)

Nous avons par ailleurs entrepris et réalisé l’inventaire de la flore fongique en forêt de Juigné-les-Moutiers (toujours disponible) pour laquelle nous avions des recensements avec suffisamment d’années de recul.

Le dynamisme reconnu de l’AMO conduisit les responsables de la SMF à nous solliciter pour organiser un 2ème congrès à Nantes ; il eut lieu en 1997, année un peu plus propice que 1985 quant aux poussées, mais cependant pas aussi riche que nous l’espérions. En début de 1995,nous sommes conduits à remanier le bureau par suite de la démission de notre trésorier, J. GOIX, pour convenance personnelle. Durant une année, sorte d’intérim, Josiane LHERMITTE tiendra les cordons de la bourse puis, Christiane GUILLARD lui succédera dès 1996, avec le même dévouement que celui de ses prédécesseurs. Le poste de secrétaire assuré depuis plus de vingt ans par C. BEAUVAIS sera ensuite dévolu A. RAIMBAULT encore titulaire du poste aujourd’hui. Deux autres garçons doués, chercheurs infatigables et passionnés, P. RIBOLLET et B. FRECHET, sont venus renforcer nos rangs en rejoignant le conseil d’administration.

En somme, tout va bien dans le meilleur des mondes mycologiques, lorsque nous apprenons l’implacable maladie qui frappe le président G. VANNERAUD. On comprend, dès lors, qu’il souhaite passer la main ; en 1998, je lui succède à cette responsabilité, sans en avoir jamais brigué l’honneur. Et ce moment redouté de la disparition du président VANNERAUD nous frappa, plus tôt que nous ne l’appréhendions, le 11 décembre 1999. L’AMO se mit en deuil et porte toujours un crêpe sur sa mémoire collective.

Suite : L’AMO dans le nouveau siècle

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