L’AMO dans le nouveau siècle

Aujourd’hui, Madame G. VANNERAUD est devenue notre Présidente d’Honneur ; nous en sommes fiers.

Nous sommes donc entrés dans le troisième millénaire, un peu orphelins, mais avec la même ferveur que mirent nos éminents prédécesseurs pour impulser à l’AMO une vitalité soutenue. A cet égard, bien qu’il soit impossible de les citer exhaustivement, je voudrais rendre un hommage appuyé à quelques-uns des nôtres, aujourd’hui disparus, mais qui ont été les artisans dévoués dans la trajectoire de l’AMO, où ils ont laissé leur empreinte, tous membres du CA : F. LEFEUVRE, P. BOURDET, M. DOUILLARD, C. LAGADEC et C. BEAUVAIS… je n’aurai garde d’oublier toutes les épouses qui, dans l’ombre, ont épaulé leurs maris respectifs avec une efficacité qui forçait l’admiration. Ils ont beaucoup donné, ils méritent notre reconnaissance, ainsi que tous ceux, si nombreux, auxquels on doit l’épanouissement de notre association.

En février 2002, poussé par d’autres activités dévoreuses de temps et compte tenu des sujétions d’astreintes liées à la présidence, je demandais à mes collègues de me nommer un successeur ; cela se fit en la personne de R. CHEREAU lequel, au seuil de la retraite de sa vie professionnelle, consentit à présenter sa candidature. Toujours en poste aujourd’hui, il a révélé une remarquable qualité de gestionnaire ; son dynamisme, sa disponibilité, sa perception acérée de l’essentiel sont garants de la bonne continuité de l’AMO.

Nous sommes aujourd’hui en vitesse de croisière ; tantôt ici, tantôt là, nous infléchissons ou élargissons nos pratiques, afin de nous adapter aux immanquables évolutions de la modernité comme, par exemple, notre nouvel équipement informatique pour la vidéo.

C’est encore ainsi que nous fûmes conduits à modifier, en 2002, nos modalités d’organisation du Salon d’automne. Deux raisons concordantes nous poussèrent au changement :
– ce fut d’abord le double constat, d’une part du décalage de saison, pour notre région, où les pousses ne se déclenchent (sauf exception) que dans la seconde moitié d’octobre, et, d’autre part, de notre inexorable chute d’audience du public, ceci expliquant cela, avec la perte des droits d’entrée qui en découle,
– ensuite, la proposition de la Société d’Economie mixte qui gère la Beaujoire de nous insérer dans le salon multiforme dit « Les automnales », en début novembre chaque année, à titre gratuit mais évidemment avec l’abandon des droits d’entrée. Comme les locaux, avant cela, nous étaient loués fort cher et que nous ne rentrions plus dans nos frais, l’idée était tentante. Le CA l’adopta finalement et, à l’expérience, s’en félicite car, ce faisant, nous recevons des visiteurs « neufs » qui découvrent les champignons et se montrent souvent très intéressés.

Tout récemment, la Coordination des Associations Mycologiques de l’Ouest (CAMO) vient de se commuer en Fédération (FAMO) avec des statuts approuvés et en cours de publication au J.O. Des pages lui sont consacrées à l’intérieur des présents Cahiers. L’AMO était pressentie pour être le pivot, la pierre angulaire de la toute neuve fédération. Nous y avons consenti. C’est une page différente de notre association qui est en train de s’écrire. Nous allons nous trouver là en face d’une autre responsabilité, conscients que cette nouvelle marque de confiance mobilisera nos forces ; nous y sommes prêts, nous l’assumerons, nous l’assumons déjà.

Suite : Épilogue…

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