La première décennie

Lorsqu’il fonda l’AMO, le Président ASTIC était entouré d’un tout petit groupe, lequel organisait ses réunions au Café de l’Europe, place du Commerce à Nantes. À cette époque, on comptait 35 membres cotisants. Le trésorier était R. NICOULAUD, le secrétaire nous est resté inconnu. Très vite, les effectifs augmentèrent, notamment avec une vingtaine de pharmaciens de Nantes et des communes environnantes.

Nous savons que R. ASTIC tenait en méfiance les pharmaciens dont il jalousait secrètement le statut social (Voir les cahiers mycologiques n° 2 de Juin 1990), mais il avait compris que leur présence conférait une légitimité à l’AMO, tout en tenant solidement les rênes de sa présidence.

Au fil des ans, il élargit ses démarches, vers la Presse, les milieux médicaux (nombre de médecins et vétérinaires deviennent adhérents), les responsables d’Administrations, les corps constitués (Armée, Gendarmerie, …), la Faculté de Pharmacie, le corps des Sapeurs-Pompiers, etc… Beaucoup sont nommés présidents et membres d’honneur. L’AMO s’étant étoffée par le nombre, des réunions d’initiation et des diaporamas sont organisés dans les locaux du Syndicat de la Coiffure, rue d’Alger. Puis, les premières expositions sont présentées au public dans l’Orangerie du Jardin des Plantes.

Par ailleurs des sorties mycologiques sont proposées aux membres en même temps qu’au public. L’audience de l’AMO s’affirme et, à la fin de 1962, on dénombre 158 sociétaires cotisants.

C’est vers cette époque qu’une section de l’AMO se crée à CHOLET (49), laquelle vécut quelques turbulences internes, assez vite résorbées toutefois ; aujourd’hui, cette section jouit d’une vitalité exemplaire.

Suite : 1973 – 1974, l’essor

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